Les résultats du mouvement interdépartemental 2025 sont tombés…

Voici les éléments statistiques brut

Au niveau départemental :

73 collègues avaient effectué une demande pour partir d’Indre-et-Loire : 23 ont obtenu satisfaction.
301 collègues ont demandé à entrer en Indre-et-Loire : seulement 34 collègues nous rejoignent.

Le nombre d’entrants et de sortants est très similaire à l’année 2024 (23 départs et 33 arrivées).

Au niveau national :

13 975 demandes de permutations, pour 3 332 collègues qui obtiennent satisfaction. Avec un taux de 23,84 %, la proportion de demandes satisfaites est en hausse, mais encore loin d’être satisfaisante ! En 2005, le taux de satisfaction s’établissait à 42,74%...

Pour la FSU-SNUipp, il est primordial de défendre le droit à la mobilité des enseignants. La multiplication des suppressions de poste embolise le mouvement, entrainant une dégradation des conditions de travail pour les collègues.

N’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans vos projets et porter recours contre les décisions qui vous sont défavorables. La phase complémentaire du mouvement démarre, les demandes d’INEAT-EXEAT sont à faire d’ici le 4 avril 2025. Nous sommes à vos côtés.

Davantage de postes au CRPE :

Pour l’académie Orléans-Tours, 401 postes sont ouverts au concours, soit 95 de plus que l’année dernière. En Indre-et-Loire, 75 postes de PES sont prévus en 2025-2026, soit 21 de plus que 2023-2024.

En 2025, au niveau national le nombre de personnes inscrites aux concours externes, 3ème concours, second internes et interne exceptionnel est de 62 944, dont 249 pour la Polynésie française. Ce nombre est en très légère hausse, 1,8 %, par rapport à 2024 où 61 832 candidats et candidates étaient inscrites dont 257 pour la Polynésie française. 22 académies voient le nombre d’inscriptions augmenter, dont Orléans-Tours.

Cette année encore, la FSU-SNUipp sera attentive au nombre de candidat·es qui se présenteront réellement aux épreuves d’admissibilité. En 2024, moins de 40 % des inscrit·es avaient effectivement présenté les premières épreuves du concours, contre plus de 48 % en 2013 et plus de 67 % en 2004. Cette désaffection nécessite des réponses urgentes du ministère pour faciliter l’entrée dans le métier, améliorer la formation, la rémunération et les conditions de travail des PE.

La FSU-SNUipp revendique un concours placé en L3 avec deux années complètes de formation rémunérées et validées par un master sans que le temps de stage n’excède le tiers-temps. Le syndicat majoritaire exige avec la profession une revalorisation immédiate de 300 € nets mensuels, sans contrepartie.

Permutations, les statistiques 2025

Permutations, les statistiques 2025